Les fondements de l’homéopathie, soit la guérison par les semblables, avaient déjà été énoncés par le célèbre médecin de Cos qu’était Hippocrate (env. 460-370 av. J.C.) . Il fallut attendre 1790, soit 22 siècles, avant que le génie du médecin allemand Samuel Hahnemann ne décèle, suite à ses expérimentations sur le quinquina, les prémices de ce qui allait devenir plus tard l'homéopathie. Qu’est-ce donc que cette loi des semblables ? Elle stipule qu’un remède administré à un organisme sain provoquera chez ce dernier un ensemble de symptômes. Le "tableau" pathologique spécifique à ce remède en quelque sorte. Son corollaire étant qu’un organisme manifestant une maladie possédant des symptômes semblables à ceux déclenchés par ce remède, se verra totalement anéantie par ce dernier ; on obtient ainsi la guérison. Il est essentiel d’intégrer que l’homéopathie est une médecine holistique (approche qui consiste à traiter la personne dans son ensemble plutôt qu'un organe ou une maladie spécifique) et énergétique (capable d'une action directe sur l'énergie vitale de l'organisme). Contrairement à sa cousine la phytothérapie, l'homéopathie n'utilise pas de dose dite pondérale (quantité de matière mesurable) mais des remèdes dilués et dynamisés. Cette particularité propre à l'homéopathie permet de donner à l'organisme une "information énergétique". Ce point est essentiel et lui permet, tout comme sa grande sœur l’acuponcture, d'agir de façon profonde et durable en réharmonisant l'énergie vitale de l'individu. |